Dans le cadre de la convention collective des personnels des services inter-entreprises de santé au travail, la CFTC ne signera pas l’avenant concernant la classification des emplois, les rémunérations minimales garanties, la rémunération propre à une fonction déterminée correspondant à des missions auxiliaires et les règles d’ancienneté. La CFTC a néanmoins obtenu un article prévoyant que les accords plus favorables existants dans certains services ne soient pas remis en cause par l’avenant.

1) Classification des emplois

La CFTC refuse la prise en compte a minima de l’indépendance des professionnels concernées. La CFTC a obtenu la reconnaissance conventionnelle de l’autonomie des assistants de service social. La CFTC n’accepte pas la sous-évaluation de certains emplois, la non reconnaissance des techniciens et des agents de maîtrise, un statut d’assimilé cadre mal pris en compte, l’absence de cadres techniques en dehors du statut d’intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP), le manque de réelle évolution dans les filières ne permettant pas la promotion dans son emploi sans changer de métier.

2) Rémunérations minimales garanties à l’embauche

La CFTC rejette :

• La trop faible hausse de rémunération annuelle minimale garantie : 19,52 euros par an !
• Le treizième mois en trompe l’œil pour les employés.
• La baisse de la rémunération minimale garantie pour les assistants de service social et pour les cadres, hors médecins.

3) Rémunération propre à une fonction déterminée correspondant à des missions auxiliaires

La CFTC s’oppose à ce que la prime de 10 points prévue pour les secrétaires médicales conduisant un centre mobile soit réduite à 5% de la rémunération annuelle garantie.

4) Les règles d’ancienneté

La CFTC dénonce :

• La prise en compte insuffisante de la durée actuelle d’une carrière professionnelle de 42 ans !
• L’absence d’une réelle prime d’ancienneté pour les cadres y compris les médecins.

Contacts : Michel PARINET 06 83 27 47 91 ou Pierre-Yves MONTELEON 06 88 85 28 50