Prime d’ancienneté : Quand la santé devient un facteur de pénalité ?

L’avenant du 15 mars 2024 (base de calcul de la prime d’ancienneté) à la convention collective des prothésistes dentaires a récemment introduit des changements significatifs dans l’article 33, notamment sur la prime d’ancienneté. Ces évolutions, bien que techniques, soulèvent des questions cruciales pour les salariés, particulièrement en ce qui concerne la prise en compte des absences pour maladie. La Fédération CFTC Santé Sociaux a été surpris par cet avenant signé et tenons à vous expliquer pourquoi.

Avant 2024, l’accord signé en mars 2023 excluait explicitement les arrêts maladie du calcul des absences impactant la prime d’ancienneté. C’était un garde-fou important pour les salariés, leur garantissant que des périodes de fragilité ne viendraient pas réduire leurs avantages.,

Désormais, l’avenant de 2024 supprime cette protection. Toutes les absences non rémunérées, y compris celles pour maladie, sont prises en compte pour réduire proportionnellement la prime d’ancienneté. Concrètement, cela signifie qu’un salarié en arrêt maladie prolongé pourrait voir sa prime diminuer.

 

Un recul social qui interpelle

La CFTC s’interroge sur la cohérence de cette décision. La prime d’ancienneté a pour vocation de valoriser la fidélité des salariés et leur engagement dans l’entreprise. Mais comment peut-on considérer qu’un arrêt maladie, souvent inévitable, remet en cause cet engagement ?

Pour la Fédération CFTC Santé-Sociaux, cette évolution est un recul social.

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